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la Cagouille Enchaînée
18 octobre 2010

FINANCEMENT DES RETRAITES :

QUAND LE PRÉSIDENT SARKOZY CONTREDIT LE CANDIDAT SARKOZY

Interrogé en 2007 sur RTL sur le report de l'âge légal de départ à la retraite, le président de la République déclarait solennellement :

« Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, je n'ai donc pas de mandat pour faire cela. Et ça compte, vous savez, pour moi.»

Aujourd'hui, une réforme des retraites est certainement devenue nécessaire et tout le monde s'accorde sur ce point mais, réécoutons cet extrait du grand débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy en 2007.

Le candidat Sarkozy annonçait avec assurance que le financement des retraites était assuré jusqu'à l'horizon 2020. En 2010, il découvre... qu'il manquera "40 milliards d'euros par an" à l'horizon 2020.


Montage Nonolimit

Alors pourquoi cette énorme erreur d'analyse et maintenant, cette urgence soudaine à réaliser cette réforme ? Une urgence à la minute près, en témoigne l'épisode du 15 septembre à l'Assemblée nationale, entre les députés d'opposition et le président de l'Assemblée.

L'analyse un peu naïve que je ferai, c'est que "Mister Président" (poupou pidou) veut laisser passer le plus grand laps de temps entre la date du vote de la réforme et la date du début officiel de la (sa) campagne électorale. D'un coté, il pourra se targuer d'avoir réalisé cette grande et difficile réforme et de l'autre, il pourra espérer que la contestation d'aujourd'hui n'aura pas ou peu d'effet sur le résultat du scrutin. (Mettons pour l'instant de coté les conséquences du débat sur l'identité nationale, l'affaire Bettencourt/Woerth, l'expulsion des Roms...)
Alors, comme aime le faire souvent Nicolas Sarkozy, je prendrai pour comparaison nos voisins Allemand. (Source France-info)

En Allemagne, l'âge légal de départ à la retraite sera progressivement relevé de 65 à 67 ans entre 2012 et 2029. Cette décision avait été prise en 2007 par la grande coalition droite/gauche alors au pouvoir. C'est un ministre social démocrate qui avait défendu et imposé cette réforme. La base de son parti n'a jamais vraiment accepté cette évolution et l'échec électoral historique du SPD en 2009 est en partie la conséquence de cette décision.

(...)

LEPOST.fr 
 

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