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la Cagouille Enchaînée
28 novembre 2010

UN MILITANT POITEVIN ENGAGÉ DANS LA LUTTE DE DÉFENSE DES RETRAITES MENACÉ DE SANCTIONS

Non à la pénalisation des mouvements sociaux,

Levée des sanctions et des poursuites

à l’égard de Gilles Frapper

 

Impliqué dans le mouvement social concernant le  retrait de la contre-réforme des retraites, Gilles Frapper, militant de SUD Éducation et Recherche 86 / Solidaires 86, est victime de la répression  anti-syndicale et de tentatives d’intimidation.

En effet, par un courrier daté du 20 octobre 2010 et posté le 27, il est  convoqué au commissariat de police de Poitiers le 8 novembre dernier.

Il lui est reproché l’utilisation de son téléphone au volant de son véhicule  alors qu’il roulait à 5-10km/h sur une voie bloquée par la police. Ceci se  déroule lors d'une action de ralentissement de l’économie en date du 20 novembre  et initiée par Solidaires 86 à la zone commerciale de Géant Poitiers-Est. A  cette occasion, Gilles avait mis à disposition son véhicule converti en «  sonomobile Solidaires ». Il se voit dresser une amende de 22 €, avec perte de  deux points sur son permis de conduire.

A l’issue de cette audition, le commandant de police l'incite à rencontrer un  second fonctionnaire de police évoquant sa participation à une action syndicale  postérieure à la date de convocation. Cette seconde audition concerne  l’action collective du 26 octobre « Ralentissement de l’économie » à la zone  commerciale Poitiers-Sud, décidée par l’intersyndicale 86. Gilles est le  seul convoqué des ~130 participants à cette action collective, et il faut le  souligner, le seul auditionné de l'ensemble des conducteurs de véhicules  syndicaux ayant participé à cette action conduite suivant les modalités décidées  par les membres présents de l’intersyndicale 86. Ce capitaine de police déclare  que Gilles est seul responsable du blocage de l’accès à la zone commerciale avec  la « sonomobile Solidaires ». Suite à l’interrogatoire et déposition signée,  le capitaine de police informe notre camarade qu’il va transmettre le dossier au  procureur et que Gilles risque, pour entrave à la circulation : 2 ans de prison, 4500 €  d’amende, 6 points en moins !

Nous protestons contre cette réaction après coup totalement disproportionnée  par rapport aux faits. Nous dénonçons la pénalisation des mouvements  sociaux et les tentatives d’intimidation faites sur les militants.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de la politique répressive mise en place pour  briser les résistances populaires et la contestation citoyenne des lois.

Nous rappelons que le droit de grève, les droits syndicaux et les libertés  publiques sont inscrits dans la Constitution.

Nous soussignés, demandons la levée immédiate des sanctions et de toutes  éventuelles poursuites à l’encontre de Gilles Frapper, militant syndical et  associatif.

Pour signer :

http://solidairesavecgilles.ouvaton.org/phpPetitions/index.php?petition=2

 

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