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la Cagouille Enchaînée
10 janvier 2011

LA DETTE PUBLIQUE S'ENVOLE A TIRE-D'AILE ...

Il y a bien sûr des dépenses incohérentes, telles que celle de l'avion 'Sarko1(ko1)', mais "pas que". Le raisonnement mathématique de cet article souligne, entre autres, les graves conséquences de la délocalisation de nos entreprises.

LA DETTE PUBLIQUE… OU LE PARTAGE DU BUTIN ?

RecettesEtatVsPib

La dette… toujours la dette. Partout, nous entendons le même discours transformant la dette publique en épée de Damoclès dont le fil tranchant et menaçant justifierait une nécessaire et irrémissible rigueur devant laquelle le bon peuple serait prié de s’agenouiller et de s’offrir en sacrifice sur l’autel du Dieu Marché.

Comment ne pas être dubitatif devant la généralisation d’un discours relayé jusqu’à la nausée par nos élites politiques et repris en un chœur assez peu dissonant par une majorité des médias ? Intox ou réalité ? Propagande ou vérité ?

Fort de la lecture de ce blog dont la 1ère qualité est de nous dessiller l’esprit en levant  le voile sur une réalité financière nébuleuse et donc complexe, mon daimôn me soufflait à l’oreille que ce discours sur la dette publique était trop insistant pour être vrai, trop simpliste pour décrire une réalité complexe, trop accusateur pour ne pas cacher derrière son index pointé une éventuelle autre cause à nos supposés malheurs d’aujourd’hui.

Bien sûr, la dette existe, elle est réelle, mais qu’en est-il de sa cause ? Les néolibéraux vous répondront à l’unanimité et dans un chœur harmonieux que l’État dépense trop, qu’il gaspille ses recettes dans des investissements non productifs (entendu récemment dans la bouche de J.-C. Trichet), en d’autres termes que le social lui coûte ses deux bras et ses deux jambes. Par contre sur les recettes, pas un mot, rien, nada… Ils y ont bien sûr tout intérêt quand vous verrez les  graphiques ci-dessous. D’autant plus d’intérêt que dans le monde doré et angélique qu’ils nous proposent – un monde capitonné d’« épanouissement au travail », de « développement personnel », de « plan de sauvegarde de l’emploi » et j’en passe -, moins-disant social rime avec moins-disant fiscal. Or, pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, l’absence faisant sens, nous avons toute légitimité à nous poser quelques questions sur cette omission, et c’est là que la propagande intervient par troncature de la réalité. Rien de bien nouveau dans tout cela… Frédéric Lordon a déjà, depuis longtemps et sous cet angle, évoqué cette question (1).

Toutefois, soumis aux interrogations obsédantes de mon daîmon, je cherchai un graphique qui puisse visuellement nous apporter une preuve que la cause de cette dette était principalement liée à une baisse des recettes. Peut-être ai-je mal fouillé, mais quoi qu’il en soit, faute d’avoir trouvé, je me mis en quête des éléments nécessaires à cette démonstration, et finalement parvins à les dénicher au cœur des statistiques de l’Insee – institut au dessus de tout soupçon. 

Alors de quoi s’agit-il ? En vérité, c’est très simple, et je suis fort surpris de ne pas les avoir trouvés sur le net. J’ai simplement croisé le PIB avec le budget de l’État français et calculé le pourcentage de l’un par rapport à l’autre ce qui nous donne le graphique suivant :

   (...)   Édifiant n’est-ce pas ? Il ne faut pas être grand clerc pour constater de visu que les recettes de l’État ont fait un grand plongeon depuis l’année 1978 et que les choses s’accélèrent depuis le début de la présidence Sarkozy.   (...)   

 

   Suite de l'article avec graphiques sur le BLOG DE PAUL JORION.com   

 

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