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la Cagouille Enchaînée
27 février 2011

PARRAINAGE DE SANS-PAPIERS: L'ELYSÉE S'EN PREND AU PRÉSIDENT MALVY

«Un dossier particulièrement sensible»: l’annotation de la Préfecture de Toulouse en marge de la demande de laisser-passer transmise au consulat de Turquie, est inscrite dans la procédure d’expulsion de Keziban, cette jeune lycéenne turque de 21 ans qui comparaissait ce vendredi 25 février devant le juge des libertés du Tribunal de Grande Instance de Toulouse.

Un dossier particulièrement politique, aussi, qui vaut au président (PS) de Midi-Pyrénées d'être pris pour cible par un conseiller de l'Elysée. Lequel Martin Malvy lui répond sur un ton à peine moins polémique.

Ce dossier est celui de Keziban (lire LibéToulouse du 23/02/2011) une jeune femme, arrivée en France à l’âge de 17 ans et arrêtée par les gendarmes mercredi 23 février, quelques heures à peine avant la cérémonie de son "parrainage républicain" avec 16 autres lycéens sans-papiers par des élus du conseil régional de Midi-Pyrénées.

«Un malheureux concours de circonstances», affirme la Préfecture de Haute-Garonne que le secrétaire national de l’UMP et conseiller de Nicolas Sarkozy Franck Louvrier semble démentir:

Ce dernier ne prend pas de gant pour accuser Martin Malvy, de «violer impunément la loi de la République» en organisant ladite cérémonie de parrainage.
«Les régions socialistes n’en finissent plus de sortir de leur prérogatives républicaines», dit-il, estimant que ce n’est pas le rôle de des conseillers régionaux «de remettre en cause impunément la politique migratoire» de la France.

«Franck Louvrier ferait mieux de s’occuper des invitations douteuses à l’étranger des membres du gouvernement», explique Martin Malvy à LibéToulouse. C'est une polémique de l’UMP destinée à occulter les vrais débats qui préoccupent les français».
«Nous ne cachons pas des sans-papiers dans les sous sols du conseil régional, ajoute-t-il Demander avec le Réseau éducation sans frontières RESF que des écoliers ou des lycéens ne soient pas expulsés, qu’ils puissent achever leur année scolaire n’est pas enfreindre les textes».

Un vœu que les élèves du lycée François de Tournefeuille rassemblés sur les marches du palais de justice espéraient voir s’appliquer à Keziban. Cette dernière a été remise en liberté en fin de soirée, a indiqué Jérome Canadas, son avocat.  J-M.E

   LIBETOULOUSE.fr   

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