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la Cagouille Enchaînée
23 avril 2011

LIBYE : PAS DE TROUPES AU SOL, MAIS DES "OFFICIERS DE LIAISON"

Par TF1 News, le 20 avril 2011 à 12h37, mis à jour le 20 avril 2011 à 22:42


 Juste avant la rencontre à l'Elysée entre Nicolas Sarkozy et le chef des rebelles, Moustapha Abdeljalil, la France a annoncé mercredi l'envoi de quelques "officiers de liaison" auprès du Conseil national de transition (CNT) libyen. Ce dernier réclamait une intervention terrestre.
 


NllesFrappesLibyeAprès Rome mardi, Moustapha Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen était à Paris ce mercredi. Lors de sa rencontre à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée à la mi-journée, il espérait obtenir l'envoi par la France de troupes au sol pour appuyer les insurgés contre les forces fidèles à Mouammar Kadhafi.  Il ne les aura pas.  Avant même la rencontre, Gérard Longuet, comme Alain Juppémardi, avait ainsi réaffirmé qu'il n'y aurait pas d'intervention terrestre.

En revanche, comme le Royaume-Uni mardi et comme l'Italie un peu plus tard dans la journée, la France a décidé d'envoyer des "officiers de liaison auprès du CNT afin d'organiser la protection de la population civile". François Baroin, le porte-parole du gouvernement, a précisé qu'il serait "un tout petit nombre" et que ce ne serait "pas un nombre à deux chiffres". Nicolas Sarkozy a également promis, comme François Fillon mardi, que l'aviation française allait intensifier ses frappes contre les forces de Mouammar Kadhafi.  "On va vous aider", a-t-il lancé.

Invitation à Benghazi

De son côté, Moustapha Abdeljalil a invité Nicolas Sarkozy à se rendre à Benghazi, le fief de l'opposition, et a promis à la communauté internationale d'établir dans son pays un "Etat démocratique". "Nous nous engageons également à travailler à lutter contre le terrorisme, à arrêter l'immigration illégale ainsi que la traite des êtres humains qui a été néfaste avant tout pour nous", a-t-il ajouté

Dans l'absolu, le CNT souhaite que les pays de l'Otan qui interviennent actuellement en Libye y déploient des troupes au sol, ce qu'interdit de faire la résolution 1973. Votée par le Conseil de sécurité de l'Onu le 17 mars dernier, cette résolution autorise "toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et et les zones peuplées par des civils sous la menace d'attaques (...) tout en excluant une force étrangère d'occupation sous quelque forme que ce soit dans n'importe quelle partie du territoire libyen".

Invité dans la soirée sur France 24, le président du CNT a affirmé que la rébellion attendait "des frappes importantes de la coalition" et qu'elle avait obtenu des armes soit en les achetant avec de "l'argent libyen" soit en les recevant de "certains amis". Kadhafi est "démonétisé et délégitimé" et "doit partir", a de son côté répété mercredi soir à Tunis le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé.

Suite des combats

Sur le terrain, les combats se poursuivent, notamment à Misrata, la ville assiégée depuis plusieurs semaines par les forces pro-Kadhafi et où la situation humanitaire est alarmante pour les civils. Les rebelles affirment avoir repris un peu de terrain ces dernières heures > voir la vidéo - Libye : le chaos à Misrata.

Le photographe de guerre Tim Hetherington, qui travaillait pour le magazine américain Vanity Fair, a été tué mercredi en Libye, et trois autres journalistes ont été blessés, mettant en évidence le danger de ce conflit pour la presse. Après deux mois de conflit, deux journalistes sont morts, plus d'une dizaine ont été détenus ou d'autres sont portés disparus.

Enfin, le gouvernement tunisien a fait part mercredi aux autorités libyennes de sa "vive contrariété", à la suite de la chute de trois obus de mortier sur son territoire, a indiqué une source autorisée au ministère des Affaires étrangères.

Par TF1 News le 20 avril 2011 à 12:37

   LCI.TF1.fr  
 
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