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la Cagouille Enchaînée
10 janvier 2012

LGV : LES MAIRES CHARENTAIS REÇUS PAR LA PREFETE

Ils comptent évoquer le délicat dossier d'indemnisation des communes traversées par la LGV.

Les communes traversées par la LGV seront indemnisées. Mais le mode d'attribution de l'indemnité fait débat.
(PHOTO Tadeusz KLUBA)

Les maires charentais, dont la commune sera traversée par la LGV, ont l'occasion de parler d'une seule voix. Aujourd'hui, ils sont reçus par la préfète Danièle Polvé-Montmasson afin d'évoquer un sujet particulièrement sensible : le Fonds de solidarité territoriale (FST) mis en place pour indemniser les communes touchées par le tracé de la LGV Sud-Europe Atlantique.

Le mode d'attribution de ce FST fait aujourd'hui débat, alors que les maires charentais pensaient que la règle du jeu avait été établie sur la seule base d'un forfait kilométrique. Raccordement inclus, cette indemnité avoisinerait les 90 000 € du kilomètre, pour un global de 30 millions d'euros. Il s'agira d'une subvention d'investissement accordée aux communes pour financer des projets précis.

Mais, le 10 novembre dernier, une réunion « à huis clos », dans les murs de l'Espace Franquin d'Angoulême, a bouleversé l'ordre établi. Les représentants de la commune girondine d'Ambarès ont demandé à ce que soit incluse, dans le calcul de l'indemnité, une variable liée au nombre d'habitants.

La Couronne pas d'accord

Une hypothèse qui heurte et pénalise les maires ruraux charentais. Réunis en assemblée générale le 9 décembre, ces derniers ont fait savoir que la proposition girondine n'était pas admissible. « C'est la lutte du rat des villes contre le rat des champs », s'insurgeait un élu charentais.

Le 9 décembre dernier, les maires charentais étaient unanimes sur la position à tenir. Il faut dire que Jean-François Dauré était absent. Or, la position du maire de La Couronne rejoint clairement celle d'Ambarès. Car l'indemnité touchée par La Couronne, qui hébergera trois kilomètres de la nouvelle ligne, serait dérisoire au regard des dégâts subis (1).

Et le passage de la LGV en zone urbaine fait craindre au maire de La Couronne une fuite des habitants et une érosion radicale de son potentiel fiscal. « Nous n'avons pas vocation à être les sacrifiés de la LGV », prévient Jean-François Dauré.

B. R.

(1) Après Ambarès, La Couronne est considérée comme la seconde commune la plus impactée par le tracé LGV entre Tours et Bordeaux.

SUDOUEST.fr

  

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