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la Cagouille Enchaînée
30 janvier 2012

LE 40e FESTIVAL DE LA BD PRÊT À RUGIR !

Des bulles au bord de l’asphyxie. Une dimension très internationale. Le39e festival s’achève sur un bilan positif qui donne le cap au nouveau président, Jean-Claude Denis.

Jean-Claude Denis (le 2e en partant de la droite) était très ému hier d’avoir été désigné par ses pairs.
Juste derrière lui, Guy Delisle, le Fauve d’or.

And the winner is... Jean- Claude Denis. L’auteur de «Tous àMatha» mais aussi le papa de la série «Luc Leroi» a été désigné hier Grand prix de la ville d’Angoulême. Il sera donc LE président de la 40e édition. Il a été adoubé par sa bande de copains: Martin Veyron, Baru, Dupuy et Berberian. Ce choix promet une édition anniversaire ouverte et populaire. «Je crois en la force de l’inertie, comparait-il, hier soir.  Quand on voit qu’un paquebot peut, sur sa lancée, traverser des rochers et continuer sa course, je me dis que rien ne peut stopper le festival. Je vais faire quand même l’effort de tenir le cap». Le cap pris par son ami Baru notamment. «Même s’il est un peu tôt, je me dis: pourquoi ne pas essayer d’y mettre tout ce que je sais faire?» On a hâte de le voir prendre sa guitare et mettre le feu à la scène du théâtre ou d’ailleurs.

Mais ce 40e sera surtout la suite d’une 39e édition «qui a révélé la dimension internationale du festival », assure Franck Bondoux, le délégué général. «Dans les rues on entendait parler beaucoup de langues étrangères.» Sans aucun doute grâce à la présence d’Art Spiegelman. Mais «la programmation permet d’atteindre aussi cette dimension.»

On peut donc s’attendre, l’an prochain, à retrouver de la BD étrangère à tous les étages. «Et pourquoi pas en offrant une plus grande visibilité aux pays du Sud ?», suggère Philippe Lavaud, le maire d’Angoulême. Côté fréquentation, difficile de comptabiliser. Seule certitude, samedi, les bulles étaient au bord de l’asphyxie. «On estime à 220.000 le nombre de visiteurs», se risque Franck Bondoux, qui sait qu’il va falloir trouver des solutions pour éviter les longues files d’attente. «On ne va pas tout changer en un an, tempère-t-il.

On ne veut pas d’un grand palais de cinq étages. J’aime l’idée d’un festival qui irradie toute la ville. Nous devons donc avoir une réflexion avec les partenaires». Le délégué général espère surtout que le 40e festival posera des objectifs à long terme. «Il y a une très bonne synergie avec la ville», ajoute-t-il. Et le rapprochement avec la CCI est un signe très positif. Cette union sacrée, tout le monde l’appelle de ses voeux, Frédéric Mitterrand en tête. Hier, il a demandé aux organisateurs«de conserver l’harmonie nécessaire pour que ce festival de valeur internationale continue de progresser».

Le capitaine Jean-Claude Denis devra peut-être suivre le cap d’Art Spiegelman qui incarnait, cette année, le lien très symbolique entre le festival et la Cité de la BD.

30 Janvier 2012 | 04h00
Mis à jour | 11h44

CHARENTELIBRE.fr

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