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la Cagouille Enchaînée
21 février 2012

COLÈRE À LA BANQUE DE FRANCE

Inquiets des coupes d’effectifs envisagées, les syndicats interpellent les candidats sur l’avenir de l’institution financière.

Hier, l’intersyndicale -de la Banque de France a voulu taper du poing sur la table et prendre les devants, après la parution du rapport lapidaire de la Cour des comptes. Celle-ci suggère à l’institution monétaire de contribuer plus fortement à « l’effort de redressement économique », en réduisant son réseau d’implantations et en ne remplaçant qu’un départ en retraite sur trois jusqu’en 2020, contre les un sur deux déjà envisagés par son gouverneur, soit une réduction de 3 300 postes sur 13 000. « Une véritable provocation ! » s’insurgent les syndicats. « Avec la crise, la demande sociale est extrêmement forte et les missions de la Banque de France n’ont cessé de se renforcer », affirme Denis Durand, délégué syndical CGT.

Médiation du crédit, surendettement, fabrication et entretien des billets de banque ou encore notation des entreprises (un service gratuit qui analyse les bilans des entreprises de plus de 10 salariés)... Les services publics effectués par la Banque de France sont souvent méconnus, bien qu’indispensables à la stabilité de l’économie. « Réduire les effectifs, cela revient à faire des choix politiques », explique Katia Tombois, déléguée syndicale de la CFDT, précisant que « le service surendettement nécessite 1 600 postes et les dossiers augmentent en moyenne de 8 % par an ». Idem pour le contrôle des banques et des assurances où les 1 200 postes affectés à la tâche sont tout juste suffisants. Dans cette optique, les syndicats envisagent d’interpeller les candidats à la présidentielle sur l’avenir de la banque

le 17 Février 2012

HUMANITE.fr

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