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la Cagouille Enchaînée
5 mai 2012

SOYAUX : HENRI-PAUL CARO A SÉDUIT SES PREMIERS LECTEURS

Henri-Paul Caro a dédicacé son roman à plusieurs lectrices. Photo CL

Le livre «Les enfants de Maginot», publié en 2011, Henri-Paul Caro dit l'avoir écrit pour deux raisons: «La première, c'est pour une scène qui m'a marqué, j'avais 18 ans le 13 juin 1962, j'étais devant la synagogue d'Oran, trois hommes ont attrapé un Arabe et l'ont tué. La seconde: je suis revenu en septembre 2005 pour revoir ma ville, la synagogue est devenue une mosquée, il y a un mariage, c'est la joie... j'ai fait une juxtaposition de l'image, c'est très personnel ce retour, comme une libération et l'idée m'est venue d'écrire ce livre».

Alors pourquoi les «enfants de Maginot»? Rien à voir avec la ligne érigée par André Maginot, homme politique français pendant la Seconde guerre mondiale: «Maginot est un quartier d'Oran, ma ville natale, appelé aussi par les Oranais quartier Gambetta. Pour moi, c'est comme un voyage initiatique, pour restaurer la mémoire de mon père, un pied noir chassé par la guerre, mais ce n'est pas un roman autobiographique et encore moins un livre historique sur la guerre d'Algérie». Henri-Paul Caro, juriste, retraité depuis cinq ans, conciliateur de justice, est passionné d'histoire. Invité par la bibliothèque pour tous dirigée par Martine Guyon, il a dédicacé ce premier ouvrage avec bonheur. L'auteur cherche actuellement un éditeur pour son second roman, toujours entre histoire, vie de famille et fiction.

Tél. 06.63.75.22.74 ou henripaul.caro@orange.fr

4 Mai 2012 | 04h00
Mis à jour | 10h53

CHARENTELIBRE.fr

 

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