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la Cagouille Enchaînée
8 juin 2012

MÉLENCHON PARLE DE CAMPAGNE «CLOCHEMERLESQUE»

Jean-Luc Mélenchon, à Lille, le 27 mars, et Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont,
le 22 avril 2012. (Photos Pascal Rossignol.Reuters)

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, a dénoncé vendredi «le côté clochemerlesque» dans lequel Marine Le Pen, selon lui, «essaie de l’entraîner», attaquant aussi une nouvelle fois les socialistes.

Au journal de 20H00 de France 2, l’ex-candidat à la présidentielle a déploré «le contraste» qu’il y a à Hénin-Beaumont «entre des gens si chaleureux et des méthodes politiques absolument pourries», reparlant de l’affaire des faux tracts pour lesquels il a porté plainte.

Mme Le Pen reconnaît seulement que ses militants en sont les auteurs «quand j’arrive à la prendre la main dans le sac», a ajouté l’eurodéputé.

A deux jours du scrutin, il a également déclaré ne pas vouloir «rester à ce côté clochemerlesque dans lequel elle essaie de m’entraîner».

Comme on lui demandait pourquoi les électeurs devraient le choisir dimanche plutôt que son concurrent de gauche Philippe Kemel (PS), alors que les deux hommes sont au coude-à-coude dans les sondages, il a répondu: «Dans le Pas-de-Calais, 80% des électeurs ont voté non au traité constitutionnel de 2005». «Que veulent les gens? Un député qui vote oui au nouveau traité européen ou un député qui vote non? S’ils veulent un non, il vote pour moi, s’ils sont de gauche».

L’ex-sénateur PS en a profité pour attaquer les socialistes: «Pourquoi Mme Le Pen a-t-elle prospéré comme ça dans la région si ce n’est en raison des turpitudes de certains élus socialistes?», a-t-il dit, rappelant notamment les affaires autour de Jean-Pierre Kucheida ou Gérard Dalongeville.

Selon lui, «c’est ça qui a aidé Mme Le Pen à prendre pied, les socialistes n’ont pas l’air d’en tenir compte! Et c’est sur moi qu’ils concentrent leurs critiques, ce n’est pas juste car moi j’ai aidé François Hollande a être élu avec mes camarades du Front de gauche».

M. Mélenchon a répété ne pas être dans l’opposition, prenant «l’engagement solennel de ne jamais faire tomber le gouvernement», tout en se disant «autonome et conquérant»: «Nous votons comme nous voulons à chaque étape».

Et peut-être que «nous entraînerons les socialistes à être plus sociaux qu’il n’avaient l’idée de l'être au départ», a-t-il conclu, espérant un groupe fort du FG à l’Assemblée.

(AFP)

LIBERATION.fr

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