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la Cagouille Enchaînée
7 juillet 2012

FORUM MONDIAL SUR LA LANGUE FRANÇAISE : LE MESSAGE D’AMOUR DU POÈTE AMADOU LAMINE SALL

Quebec - Lors du Forum mondial de la langue française qui se tient au centre des Congrès de la ville de Québec, le poète Amadou Lamine Sall s’est exprimé, mercredi soir, devant les milliers de jeunes rassemblés au parc de la Francophonie où se sont produits Didier Awadi et Elage Diouf, aux côtes d’autres artistes. Il a délivré un message d’amour à la langue française.
Pour le lauréat des Grands prix de l’Académie française, « toutes les langues sont belles… mais il y’en a une, déesse de feu au long corps d’érable, de chêne et de baobab, qui enjambe océans et fleuves, chante sur les avenues, les chemins de brousse, dans des cabarets et des cases. Cette langue est une femme belle aux lèvres de café, aux yeux de Comme telle. La Francophonie, espace linguistique de l’esprit, espace géographique du cœur, s’y décline également. Cet espace est un espace de chair et de sang, ceinture fraternelle au service de la créativité ». Selon lui, « la langue française est notre maison, la Francophonie est notre famille, notre héritage, passé, présent et avenir confondus ».
En Afrique, dit-il, « nous ne sommes plus locataires de la langue française. On ne peut vivre toute une vie avec une langue, l’étirer de gauche à droite, l’explorer et fureter dans ses cheveux et dans son ventre, sans que l’organisme ne fasse sienne cette intimité. Nous voilà habitants d’un espace de tous les rêves et de tous les dons autour d’une langue que les dieux, les premiers, ont dû parler dès le frémissement de la terre », a lancé le messager aux jeunes.
Pour Amadou Lamine Sall, « la langue française ne vieillira jamais, car l’amour ne vieillit jamais ». La Francophonie, note le poète sénégalais, c’est ce couple d’oiseaux dont parlait le poète, un couple où  chacun a une seule aile et qui vole ensemble, soulignant que c’est ici, à Québec, que la langue française regagne la lumière à chaque fois qu’elle prend le temps de s’attarder sur sa grandeur. « C’est dans les bras du Québec que la langue française fait ses plus beaux enfants ! » poursuit-il.
 

De notre envoyé spécial El. H. A. THIAM

 

Samedi, 07 Juillet 2012 10:23

 

LESOLEIL.sn

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