Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la Cagouille Enchaînée
23 juillet 2012

Francofolies : une soirée finale « de puta madre »

Le final de cette édition 2012, dimanche soir, restera d'anthologies grâce à Shaka Ponk. Un groupe d'une folie contagieuse. La Rochelle a été contaminée

Les Shaka Ponk à corps et à cri pendant leur puissant concert de dimanche soir.
Un concert jamais vu aux Francos. (Photos Xavier Léoty)

Non, ce titre ne contient pas de gros mots. Littéralement parlant « puta madre » se traduit par « du tonnerre ». Hors normes, génial, époustouflant… bref, tout ce qui reste indescriptible et géniale comme l'était la prestation de Shaka Ponk avant-hier soir, dimanche, vers minuit, place Saint-Jean-d'Acre.

Raconter cela dans un journal du mardi quand l'événement a eu lieu l'avant veille se justifie au moins par cela : saluer l'événement. Et marquer l'histoire du festival. Il y aura eu les Francos avant Shaka Ponk, et les Francos après.

François Charon n'est pourtant pas Jésus Christ, non. Même si ses cheveux longs pourraient le faire ressembler à certaines représentions du Christ. Le leader du groupe n'use même pas de ses initiales pour se faire un surnom proche de celui du Bon Dieu. Plutôt que F. -C. il a préféré Frah. Son nom de scène.

Mais ce chanteur français n'en est pas moins un Dieu vivant pour ses ouailles qu'il multiplie comme un autre les pains. Chacune de ses messes fait des émules. Celle de dimanche soir n'y a pas manqué. Conspuée en début de soirée par Joey Starr, l'incorrigible rappeur harangueur, pour « ne pas bouger assez », la tribune officielle et VIP a, elle, basculé dans la folie Shaka Ponk plus tard. Moins contaminé toutefois que les milliers de spectateurs debout, bras levés, bondissant, de la place Saint-Jean-d'Acre. Une transe incroyable.

12 000 spectateurs

Mais les plus transportés restent bien Frah et sa complice Samaha. Un peu d'élan et les deux chanteurs sautent dans le public. Pour la plupart torses nus comme le chanteur, les spectateurs portent littéralement à bout de bras l'artiste et Samanah. à peine plus habillée que lui, dans son pantalon moulant et un bandeau sur les seins, elle assure son caractère félin et sexy.

Sur scène, ses déhanchements et ses courbes sont soulignés par tout le travail graphique qui accompagne le groupe. Aussi accro de riffs brûlants à la guitare que d'images de synthèse dont ils signent eux-mêmes les montages, les Shaka Ponk ont mis le feu à Saint-Jean-d'Acre. Les flammes brûlent encore les heureux spectateurs présents. « 15 000 petites têtes dans cet endroit maléfique », selon Frah, coiffé de son chapeau tête de mort. 12 000 selon les organisateurs. Dans tous les cas, la plus grosse soirée de ces Francos 2012. à tous points de vue.

Publié le 17/07/2012 à 06h00 | Mise à jour : 17/07/2012 à 07h27
Par Stéphane vacchiani

SUDOUEST.fr

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité