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la Cagouille Enchaînée
24 août 2012

L’Etat français serait-il fâché avec sa réparation navale ? (CGT)

Déclaration commune de la CGT, de la Fédération  des  travailleurs de  la métallurgie, de l’Union Départementale Du  Finistère et du Comité Régional Bretagne

La législation européenne en matière de lutte contre la pollution marine prévoit des ports refuges pour accueillir les navires en détresse. Mais l'accident du MSC Flaminia montre les réticences des Etats à la mettre en œuvre.

Le 14 juillet 2012 au large de la Bretagne dans les eaux internationales à plus de 800 milles nautiques, une explosion à bord du porte-conteneurs le « MSC FLAMINIA » battant  pavillon  allemand  causait  le  décès  de  deux  marins  et  en blessait plusieurs.

Depuis 36 jours, ce porte-conteneurs cherche un endroit pour se réfugier, à deux reprises les ministres en charge de l’Ecologie des Transports et de l’Economie Maritime ont refusé à l’armateur du « MSC FLAMINIA » les eaux de la Zone Economique Exclusive (ZEE).

En décembre 2011, trois ports refuge étaient retenus par la France, Le HAVRE, CHERBOURG et BREST. Au moment de les utiliser, c’est une autre affaire…

La frilosité de l’Etat peut-il conduire ce porte-conteneurs qui transportait 2 876 conteneurs au fond de l’océan ? Persister à demander des garanties supplémentaires à l’armateur du « MSC FLAMINIA » est faire preuve de non-assistance. Allons-nous devenir la risée et le ridicule du monde maritime par manque d’initiative ?

Le port le plus proche pour accueillir ce navire est Brest où se trouve un chantier en capacité d’effectuer les travaux de réparation et de sécurisation nécessaire.

La Confédération CGT, la Fédération des travailleurs de la Métallurgie, l’union départementale CGT du Finistère et le comité régional Bretagne soutiennent les démarches initiées par le syndicat CGT des marins et exigent du gouvernement, des autorités concernées, pour que ce  navire  soit accueilli sur  notre territoire afin d’éviter une nouvelle catastrophe maritime et pour qu’il soit réparé afin de poursuivre son activité.

- le 23 Août 2012

HUMANITE.fr

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