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la Cagouille Enchaînée
2 février 2013

Anthony Le Gall, le goût du voyage

Dernière recrue de l'ACFC, Anthony Le Gall a évolué sous les couleurs de l'Impact Montréal Une expérience enrichissante autant pour l'homme que pour le joueur. En déplacement, on nous donnait un budget pour nous restaurer et on se retrouvait uniquement pour la collation Mouthiers et Jarnac, qui reçoivent respectivement Leroy et Niort Saint-Liguaire, s'affrontent à distance pour le maintien.

En plus d'avoir évolué au Canada, Anthony Le Gall a goûté à la Ligue 2 sous les couleurs
du Stade Brestois lors de la saison 2009-2010.  Photo Majid Bouzzit

On pourrait en douter mais, entre Montréal et Angoulême, il n'y a qu'un pas. Ou plutôt qu'un dribble. Car c'est le football qui oriente la vie d'Anthony Le Gall, dernière recrue de l'ACFC, arrivé durant le mercato d'hiver. Le joueur de vingt-sept ans, natif de Morlaix, vient de ranger ses crampons dans le vestiaire angoumoisin après être repassé quelques mois par sa Bretagne natale, à Concarneau en CFA.

«J'ai signé pour six mois renouvelables mais le but est de rester et d'aider le club. Pour moi, il s'agit d'un nouveau challenge», ambitionne le jeune homme, récemment installé dans la ville qu'il a pris le temps d'humer avant de s'engager pour l'ACFC.

«J'aurais pu m'engager dans des clubs plus huppés, comme Carquefou en National, mais le projet à long terme du club m'a convaincu. Je vais avoir vingt-huit ans, j'ai envie de me poser», poursuit le jeune papa d'Ema, vingt-deux mois.

Un choix que l'on peut comprendre tant Anthony Le Gall a baroudé durant son périple nord-américain: «Un match à Miami, un match à Tampa Bay, j'en ai pris plein la vue», raconte-t-il, tranquillement assis dans le vestiaire de Lebon.

Une expérience extrêmement enrichissante pour le garçon passé par le centre de formation du Havre durant son adolescence en même temps que Steve Mandanda, Guillaume Hoarau ou encore Lassana Diarra.

«L'engouement était assez fort, un public familial de 15.000 personnes venait nous voir évoluer, j'étais titulaire. On a tendance à dévaloriser le football nord-américain depuis l'Europe mais les championnats y sont d'un bon niveau.»

L'expérience du football nord-américain

Sa formation, l'Impact de Montréal, évoluait en deuxième division durant son passage outre-Atlantique. Lorsque le club a fait la demande pour accéder en Major League Soccer (MLS), l'équivalent de la Ligue 1, les dirigeants ne l'ont pas conservé.

Dans le sport nord-américain, les contrats sont totalement différents de l'Europe: «Là-bas, il n'y a pas de relégation, ni de promotion. Le club a fait la demande pour obtenir la licence MLS. Le contrat que tu signes te fait appartenir à la ligue et pas au club pour lequel tu joues. Cela permet aux dirigeants de faire pression sur toi si tu te plains un peu trop à leurs yeux.»

Le traitement réservé aux joueurs dans la vie de tous les jours se veut également bien différent, presque à l'opposé du cocon surprotecteur à l'européenne qui déconnecte certains éléments de la réalité: «Le club s'occupait de régler quelques-uns de nos problèmes pratiques mais, en même temps, le foot y est géré de manière beaucoup plus relax. En déplacement, on nous donnait un budget pour nous restaurer en ville et on se retrouvait uniquement pour la collation», poursuit Anthony Le Gall, insatiable sur le sujet.

Retrouver le rythme de la compétition

Recruté par l'ACFC sur les conseils de Christophe Forest, avec qui il a évolué au Stade Brestois avant de l'avoir comme entraîneur adjoint, le joueur, droitier, qui peut évoluer à tous les postes offensifs et se définit comme «technique, rapide et assez complet» s'estime encore à court de compétition. Il a disputé son dernier match il y a quatre mois avec Concarneau.

«Je me suis beaucoup entretenu, nuance-t-il. J'ai participé au stage UNFP (destiné aux footballeurs en quête d'un club, ndlr), j'allais courir régulièrement. Il me manque juste à retrouver le rythme des matches. Mais comme je l'ai dit, je souhaite m'inscrire dans la durée. Et pour ne rien gâcher, l'ambiance dans l'équipe est bonne.»

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1 Février 2013 | 04h00 - Clément VERSTRAETE Stéphane CHAMBRE

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