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la Cagouille Enchaînée
7 février 2013

Municipales 2014 : Nebout brigue un cinquième mandat à Soyaux

 Il l'avait laissé entendre lors de ses vœux. Il l'a confirmé hier. François Nebout se représente.

François Nebout, maire depuis 1989. En 2008, il avait été réélu avec 57,83 % des voix.
(Céline Levain)

C'était il y a quelques jours, lors de la cérémonie des vœux aux habitants de Soyaux. Au micro, François Nebout, maire depuis 1989, détaillait une liste de chantiers à poursuivre longue comme un jour sans pain : fin des travaux de l'ORU (Opération de renouvelle urbain), mobilisation de la vie associative autour du pôle Soëlys, ouverture de nouveaux commerces à la Jaufertie, embellisement de l'avenue du général-de-Gaulle, etc. Puis, au moment de conclure, il en appela « au soutien de tous ». Le message était clair, l'affaire entendue. Oui, Nebout briguera un cinquième mandat en mars 2014 !

La semaine dernière, l'intéressé l'a confirmé en petit comité, à ses adjoints tout d'abord, puis à l'ensemble de son équipe. Mardi, il l'a officiellement annoncé à la presse. « J'ai 65 ans et beaucoup d'enthousiasme. Je ne me sens pas usé. Aujourd'hui, Soyaux a beaucoup changé. La ville est plus belle, plus dynamique. Je souhaite continuer à accompagner ce mouvement », dit celui qui affirme avoir beaucoup consulté avant de prendre une « décision réfléchie ».

 

« Rompre avec le fatalisme »

Dans la troisième ville de Charente, beaucoup imaginaient que Nebout passerait le témoin à Frédéric Cros, le directeur de Magelis. En 2008, Cros n'avait-il pas abandonné les finances pour se consacrer à la vie quotidienne et se faire connaître du plus grand nombre ? Las ! Ce sera peut-être pour une autre fois. Le patron repart. « Je veux transmettre un message optimiste, malgré la morosité ambiante. On a de Soyaux une image de ville pauvre – ce qui est vrai – mais notre commune bouge, attire de grandes enseigne, des entrepreneurs, des familles dans de nouveaux lotissements. Il faut rompre avec le fatalisme », dit encore Nebout.

Sur toutes les lèvres, pourtant, une question : en politique, le 5e mandat n'est-il pas celui de trop ? « Je n'y pense pas, répond-il. Je crois bien connaître la ville et ses rouages. »

Qualifié d'homme libéral et ouvert, à droite mais pas encarté, Nebout fut réélu en 2008 dès le premier tour, avec près de 58 % des suffrages. À l'époque, le socialiste Abel Migné, qui fut l'un de ses opposants, déclarait ceci : « Que voulez-vous, Nebout, il est médecin, il est sympa et il connaît tout le monde. En dix-neuf ans de mandat, il n'a pas fait une erreur politique majeure. » Tout était dit.

A gauche, la tâche sera rude.


Publié le 06/02/2013 à 06h00 | Mise à jour : 06/02/2013 à 09h02 - Par Olivier sarazin

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