Le lion Cecil, tué par un dentiste du Minnesota, a déclenché une vague d’indignation à travers la planète. “Quoi qu’on en pense, écrit Wired Italia, une question surgit spontanément : pourquoi l’être humain est-il plus enclin à ressentir de l’empathie pour certains animaux, et à en oublier complètement d’autres ?”

Le site du magazine italien reprend les conclusions de l’expert en biodiversité Ernest Small, qui a publié des articles sur la question en 2011 dans la revue Biodiversity. Il y établissait que notre préférence se porte sur des animaux dotés de caractéristiques bien précises, notamment la taille – pas de chance pour les insectes – qui inspire le respect, mais aussi l’apparence – tant pis pour les amphibiens. 

Dans une interview au site américain ThinkProgress fin juillet, Ernest Small a souligné un autre facteur déterminant : Cecil avait un nom, ce qui a encouragé les humains à s’y identifier.

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