REMANIEMENT: FIN DE L'OUVERTURE, REPLI SUR LA FAMILLE UMP

L'ESSENTIEL   François Fillon est reconduit à Matignon. Juppé et Alliot-Marie sont numéros deux et trois. Jean-Louis Borloo reprend sa liberté. Les ministres d'ouverture sont remerciés.

Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a annoncé ce dimanche soir la composition du nouveau gouvernement du Premier ministre François Fillon, reconduit à son poste dans la matinée.   (...)

Ceux qui s'en vont - Sont remerciés notamment Eric Woerth, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade et Jean-Marie Bockel.

Fadela Amara a affirmé avoir «pu mesurer» à son poste de secrétaire d'Etat à la Ville depuis 2007, «les limites que constitue le poids de l'inertie et du sectarisme».

Le cas Borloo - Dès dimanche après-midi, on savait que Jean-Louis Borloo n'en ferait pas partie. Ni le centriste Hervé Morin, qui a eu des mots très durs, dénonçant l'apparition d'«une équipe de campagne» qu'il a qualifiée de «proche du RPR», l'ancien mouvement gaulliste.

Jean-Louis Borloo a annoncé lui-même qu'il a «choisi de ne pas appartenir» au futur gouvernement dirigé par son rival François Fillon.   

Formule très forte, tombée ce dimanche après-midi, marqué par les dernières consultations du tandem de l’exécutif pour former la nouvelle équipe gouvernementale, qui sonne comme un tournant dans les relations entretenues entre l’UMP et le centre-droit.

«Je préfère retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs» au premier rang «desquelles je place la cohésion sociale», a ajouté celui qui a longtemps fait la course en tête pour Matignon.   (...)   

Le cas Copé  - Quant à Jean-François Copé, Sarkozy lui aurait donné son feu vert dans l'après-midi pour atterir rue de la Boétie et remplacer Xavier Bertrand à la tête de l'UMP. Poste qu'il briguait depuis la rentrée. A la dernière minute, François Fillon avait proposé à Copé d’entrer au gouvernement, comme ministre de l’Intérieur.   (...)   

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