Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la Cagouille Enchaînée
24 février 2011

ANGOULÊME : LES PROFESSEURS DE GUEZ SORTENT DE LEUR RÉSERVE

Après leur décision de boycotter les épreuves du bac blanc pour protester contre la suppression d'une grosse centaine d'heures dans la dotation globale horaire transmise par le rectorat pour la rentrée prochaine, les professeurs du lycée Guez-de-Balzac ayant appelé à cette annulation ont finalement réagi, hier, par le biais d'un communiqué. Ils n'avaient pas souhaité le faire le jeudi 17 février, alors que les élèves concernés par le bac blanc avaient manifesté leur désapprobation (CL du 18 février) devant et dans l'établissement.
Ils précisent notamment dans ce communiqué que la décision du boycott a été prise «dans la salle des professeurs, de manière tout à fait démocratique». «Sur une centaine d'enseignants, 57 exactement se sont prononcés, 35 en faveur de l'annulation, 22 contre, les autres n'ayant pas souhaité s'exprimer parce que n'ayant pas de terminale ou n'ayant pas d'avis tranché sur la question», poursuivent les professeurs.
Les enseignants rappellent par ailleurs que «le bac blanc ne relève pas des obligations statutaires des enseignants; il n'est qu'un usage, une habitude».
Les professeurs justifient ensuite leur décision par «des charges toujours plus lourdes avec des classes de 35 à 37 élèves» alors que le rectorat prévoit de leur imposer plus d'heures supplémentaires, «heures que nous refusons». «En augmentant le nombre d'élèves en charge pour chaque enseignant, elles rendent impossible le suivi pédagogique de chacun; elles contribuent à la suppression de postes», poursuit le communiqué. Concernant la dotation globale horaire «qui ne couvre déjà pas les besoins horaires, elle ne permettra pas de dégager les quelques heures par lesquelles on dédommageait partiellement les collègues appelés à interroger hors de leurs heures de cours».

Et de conclure: «L'école subit à l'heure actuelle une attaque d'une rare violence. Nous souhaitions alerter l'opinion sur cette situation et revendiquer par là que les conditions d'une formation digne de nos élèves soient garanties».

   Articles et liens associés CHARENTELIBRE.fr  
 
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité