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la Cagouille Enchaînée
28 mars 2011

CANTONALES : LE 64 BASCULE A GAUCHE, LE 17 RESTE A DROITE

CANTONALES : LES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES BASCULENT À GAUCHE, LA CHARENTE-MARITIME RESTE À DROITE

Le seul changement est venu des Pyrénées-Atlantiques où le département tombe aux mains de la gauche. La droite conserve la Charente-Maritime. Pas de surprise dans les autres départements

Charente :

En Charente, la gauche n’était pas menacée ; elle a gagné sans surprise. Bousculée la semaine dernière, elle redoutait néanmoins de perdre deux ou trois sièges au Conseil général. Titillée le 20 mars, elle craignait mordre la poussière dans trois cantons symboliques aux ballotages très incertains : Angoulême-Ouest, Cognac-Nord et Aigre. Malgré un taux de participation peau de chagrin (sauf à Aigre), le PS l’a emporté de façon très nette.

A Angoulême-Ouest, David Comet (PS) double Samuel Cazenave (Parti radical) de 125 voix et gagne avec 51,97 % des suffrages.

A Cognac-Nord, où la droite aurait pu l’emporter si elle n’était pas si divisée, Robert Richard (PS) est réélu confortablement (56,75%), face au jeune candidat UMP Jean-Hubert Lelièvre.

A Aigre, Franck Bonnet (PS) a failli trébucher face à Brigitte Fouré (DVD) mais se rétablit in extremis avec 4 petites voix d’avance !

Deux cantons basculent : Villebois-Lavalette passe à droite ; Confolens-Nord passe à gauche. A Villebois, Didier Jobit (DVD) a trouvé 54,21% des suffrages. A Confolens-Nord, Philippe Bouty (PS), président du Festival international de folklore, devance de 293 voix le maire de la ville et conseiller général sortant Jean-Louis Dutriat (DVD).

Ailleurs, aucune surprise : Angoulême-Est, Angoulême-Nord, Jarnac, Ruffec, Saint-Amant-de-Boixe et Saint-Claud restent à gauche ; Confolens-Sud, Segonzac (où le Modem Jérôme Sourisseau est nouvellement élu), restent à droite.

On en oublierait presque le score de Didier Louis à Hiersac (71,34%). Avec un total de 2855 voix, le candidat socialiste laisse son opposante du Front national loin derrière. C’était le seul duel de ce type en Charente. Il n’a cependant pas mobilisé les électeurs : à Hiersac, l’abstention est forte, à 54,34%.

Statu quo au sein de l’hémicycle départemental : la gauche garde 23 sièges sur 35.

Charente-Maritime : 

Dominique Bussereau dormira sur ses deux oreilles ce soir. Il a réussi le pari double de remporter la victoire sur son canton de Royan est, et de présever sa majorité départementale.

Logiquement, l'ancien secrétaire d'Etat aux transports de Nicolas Sarkozy sera réélu président du Conseil général de la Charente-Maritime, jeudi prochain. Une majorité de droite qui compte désormais 27 élus, contre 24 pour l'opposition qui n'a gagné qu'un siège supplémentaire depuis la précédente consultation. Opposition qui réalise cependant le grand schlem à La Rochelle, déboulonnant au passage la vice-présidente sortante du Conseil général, Dominique Morvant.

La droite qui comptait jusqu'alors une avance de cinq sièges dans l'assemblée départementale, n'en compte plus que trois. Mais cela reste suffisant pour gérer le Département. Ce commentaire de Dominique Bussereau: "que l'écart soit d'un, de deux ou de trois sièges ne changera rien. Nous continuerons à gérer le Département comme nous l'avons toujours fait, en étant à l'écoute des uns et des autres. Il n'y a guère qu'au moment du vote du budget que nous affichons nos différences. Nous avons entendu les messages des électeurs dans bien des secteurs, et nous en tiendrons compte. Je pense notamment à Marans où un consensus se dégage pour la réalisation d'un contournement court. Nous allons entamer les négociations sur le surcoût de l'autoroute, nous allons continuer la route par le pont de Brault, et nous ferons ce raccordement rapide. Marans où, ajouté au basculement à droite de Rochefort nord, s'est joué le maintien de la majorité en place."

"Je ne crois plus aujourd'hui à un changement de ton ou de méthode au Conseil général" a réagi, la déception dans la voix, le chef de file de l'opposition, Bernard Lalande. "La réforme des collectivité territoriales se profile. Ca enlève beaucoup de motivation." 

Dordogne : 

La majorité départementale gagne au final un siège supplémentaire en Dordogne.

Deux cantons détenus par l'opposition depuis de longues années, Salignac-Eyvigues et Villefranche-du-Périgord basculent à gauche.

Les deux élus sortants ne se représentaient pas. Mais la droite gagne en revanche le canton de Bergerac 1. Dominique Rousseau, le maire socialiste qui était le conseiller sortant a en effet été battu de 906 voix, soit de 12 points, par Daniel Garrigue. L'ex président de l'UMP (jusqu'en 2008) et ex-maire de Bergerac a donc remporté hier sa revanche.

Malgré cette défaite symbolique, le PS affirme sa prédominance dans le département en gagnant 3 sièges. Le PC perd Nontron à son profit et passe de 5 à 4. Les divers-gauche au nombre de 3 dans l'assemblée sortante, passent à deux. Françoise Wolters qui était sortante sur le canton du Buisson ne se représentant pas, le PS a assuré la succession.

C'est bien l'UMP la grande perdante de ce scrutin. Elle perd en effet un siège, celui de Salignac-Eyvigues. Le seul élu de droite hier, Daniel Garrigue, a quitté l'UMP voici deux ans.

Quant au président départemental du mouvement, Jérôme Peyrat, il n'a pas réussi à inquiéter à Sarlat, le socialiste sortant Jean-Fred Droin qui l'emporte de 1039 suffrages (58,05% contre 41,95%) La nouvelle assemblée compte donc 40 sièges à gauche contre 9 à droite et un Modem.

Gers : 

Déjà, au premier tour, sur les 16 cantons renouvelables, la gauche en avait remporté 7. Dimanche, elle a confirmé son écrasante victoire en gagnant 7 sièges supplémentaires, dont 5 dans des territoires historiquement détenus par la droite : Fleurance, Montréal, Plaisance, Masseube et Jégun.

La droite se console en faisant basculer à son profit le canton de Lombez, tenu jusque-là par le radical de gauche Jean Loubon. Mais elle est la grande perdante de ce scrutin, se retrouvant isolée comme jamais dans le département.

Désormais, sur les 31 cantons gersois, 26 appartiennent à la gauche (contre 21 jusque-là) et 5 à la droite.
La vague rose continue de s'étendre dans le département, même si quelques explications sont à prévoir dans les prochains jours entre le PS et le Parti radical de gauche. Ce dernier perd Lombez, mais gagne Fleurance aux dépens du candidat socialiste. Hier soir, les responsables des deux partis se toisaient à distance. À noter une participation au-dessus de la moyenne nationale : 56,99 %.

Gironde : 

En Gironde, gauche et droite sont restées sur leurs positions respectives : cinquante cantons pour la majorité du socialiste Philippe Madrelle qui sera réélu jeudi prochain à la présidence, treize sièges pour l’opposition conduite par l’UMP Yves d’Amécourt, réélu avec seulement 103 voix d’avance.

Faute de rêver de reconquête, la droite espérait refaire une partie de son énorme retard sur la gauche et celle-ci ambitionnait de conquérir le canton de Pujols, détenu pendant 37 ans par le sénateur UMP Gérard César, figure de la droite rurale girondine.

On retiendra aussi de ce deuxième tour où la participation n‘a que très peu augmenté, la victoire très étriquée avec une quarantaine de voix d’écart de la sortante socialiste Michèle Delaunay sur sa rivale UMP Anne-Marie Cazalet à Bordeaux-2, canton dont Alain Juppé avait fait sa priorité avant les législatives 2012 face à cette même Michèle Delaunay.

Dernier enseignement de ce deuxième tour, le Front national qui disputait six duels face au Parti socialiste ne s’est pas effondré et, bien au contraire, a progressé en voix.

Son chef de file, Jacques Colombier, atteint les 40% dans le canton médocain de Pauillac et, dans le Libournais, Anne-Christine Royal, gagne même son duel sur la commune viticile de Lalande-de-Pomerol face à la nouvelle conseillère générale PS Isabelle Hardy, un des six nouveaux visages de ce conseil général renouvelé.

Landes : 

Le Parti socialiste n'a donc pas réussi son pari. Le grand chelem annoncé et espéré n'est même pas un petit chelem. Sur les 15 cantons à renouveler, dont 14 lui appartenaient, il n'en retrouve que 13 (dont 8 déjà acquis au premier tour).
Pour 58 voix, le canton de Gabarret est resté aux mains de l'UMP Michel Herrero. Illustration de la farouche bataille qui l'a opposé à Serge Expert, son challenger socialiste, le taux de participation a bondi à 75 % (7 points de plus qu'au premier tour).

L'autre point chaud se situait à Peyrehorade, où Isabelle Cailleton, la sortante socialiste, était en grand danger à l'issue du premier tour. Elle n'est pas parvenue à sauver son siège. Jean Pétrau, sans étiquette mais soutenu par l'alliance droite-centre, la devance de plus de 5 points.

Pas de surprise dans les cinq autres cantons encore à pourvoir. Danièle Michel (Dax-Nord), Michèle Labeyrie (Tyrosse) et Gérard Subsol (Castets) sont réélus. Didier Simon et Renaud Lahitète sont largement élus à Mont-de-Marsan.

e Parti socialiste n'a donc pas réussi son pari. Le grand chelem annoncé et espéré n'est même pas un petit chelem. Sur les 15 cantons à renouveler, dont 14 lui appartenaient, il n'en retrouve que 13 (dont 8 déjà acquis au premier tour).
Pour 58 voix, le canton de Gabarret est resté aux mains de l'UMP Michel Herrero. Illustration de la farouche bataille qui l'a opposé à Serge Expert, son challenger socialiste, le taux de participation a bondi à 75 % (7 points de plus qu'au premier tour).
Peyrehorade à droite
L'autre point chaud se situait à Peyrehorade, où Isabelle Cailleton, la sortante socialiste, était en grand danger à l'issue du premier tour. Elle n'est pas parvenue à sauver son siège. Jean Pétrau, sans étiquette mais soutenu par l'alliance droite-centre, la devance de plus de 5 points.
Pas de surprise dans les cinq autres cantons encore à pourvoir. Danièle Michel (Dax-Nord), Michèle Labeyrie (Tyrosse) et Gérard Subsol (Castets) sont réélus. Didier Simon et Renaud Lahitète sont largement élus à Mont-de-Marsan.
J.-F. R.
Le Parti socialiste n'a donc pas réussi son pari. Le grand chelem annoncé et espéré n'est même pas un petit chelem. Sur les 15 cantons à renouveler, dont 14 lui appartenaient, il n'en retrouve que 13 (dont 8 déjà acquis au premier tour).
Pour 58 voix, le canton de Gabarret est resté aux mains de l'UMP Michel Herrero. Illustration de la farouche bataille qui l'a opposé à Serge Expert, son challenger socialiste, le taux de participation a bondi à 75 % (7 points de plus qu'au premier tour).
Peyrehorade à droite
L'autre point chaud se situait à Peyrehorade, où Isabelle Cailleton, la sortante socialiste, était en grand danger à l'issue du premier tour. Elle n'est pas parvenue à sauver son siège. Jean Pétrau, sans étiquette mais soutenu par l'alliance droite-centre, la devance de plus de 5 points.
Pas de surprise dans les cinq autres cantons encore à pourvoir. Danièle Michel (Dax-Nord), Michèle Labeyrie (Tyrosse) et Gérard Subsol (Castets) sont réélus. Didier Simon et Renaud Lahitète sont largement élus à Mont-de-Marsan.
J.-F. R.
Le Parti socialiste n'a donc pas réussi son pari. Le grand chelem annoncé et espéré n'est même pas un petit chelem. Sur les 15 cantons à renouveler, dont 14 lui appartenaient, il n'en retrouve que 13 (dont 8 déjà acquis au premier tour).
Pour 58 voix, le canton de Gabarret est resté aux mains de l'UMP Michel Herrero. Illustration de la farouche bataille qui l'a opposé à Serge Expert, son challenger socialiste, le taux de participation a bondi à 75 % (7 points de plus qu'au premier tour).
Peyrehorade à droite
L'autre point chaud se situait à Peyrehorade, où Isabelle Cailleton, la sortante socialiste, était en grand danger à l'issue du premier tour. Elle n'est pas parvenue à sauver son siège. Jean Pétrau, sans étiquette mais soutenu par l'alliance droite-centre, la devance de plus de 5 points.
Pas de surprise dans les cinq autres cantons encore à pourvoir. Danièle Michel (Dax-Nord), Michèle Labeyrie (Tyrosse) et Gérard Subsol (Castets) sont réélus. Didier Simon et Renaud Lahitète sont largement élus à Mont-de-Marsan.
J.-F. R.

Lot-et-Garonne : 

Le Conseil général du Lot-et-Garonne conserve la même configuration qu'avant ces élections. Sauf catastrophe, la gauche ne jouait pas gros. Mais avec 15 élus sortant sur 20, elle pouvait perdre entre un et quatre sièges.

Le socialiste Pierre Camani, élu du canton de Seyches, conforte ainsi sa place de président. Les forces en présence restent les mêmes, c'est-à-dire 25 conseillers généraux de gauche et 15 de droite.

Au final, la gauche perd un canton, celui historique de Tonneins, 4e ville du département. Fief du PS, François Bize avait succédé à l'ancien maire socialiste tonneinquais Jean-Pierre Ousty. Le canton perdu par la droite est celui d'Agen Nord-Est.

Gilbert Fongaro, conseiller général sortant, qui partait comme suppléant de Laurence Maïroff, n'a pu empêcher la socialiste et élu agenaise Catherine Pitous de l'emporter. Aucune surprise notable par ailleurs, sauf peut-être sur Agen Ouest, où le maire Nouveau Centre du Passage d'Agen, Jean Barrull, a encore perdu.

Patron du PRG en Lot-et-Garonne, élu agenais de l'opposition, Jean-Louis Matéos l'emporte et succède au socialiste Thierry Lacan.

Dans le seul canton où deux hommes de gauche étaient en lice, le socialiste maire de Boé, Christian Dezalos, a battu le sortant, l'historique Guy Saint-Martin, ex PS et aujourd'hui divers gauche.

Enfin, pas de surprise à Marmande-Est et Villeneuve-sur-Lot Sud où les deux socialistes Jacques Bilirit et Patrick Cassany ont largement battu les deux Frontistes.

Quelque peu en danger à Sainte-Livrade et à Mézin, les PS Claire Pasut et Christian Bataille conservent leur siège. Le leader de l'opposition, Alain Merly a été réélu facilement sur le canton de Prayssas.

Pyrénées-Atlantiques : 

Pour la première fois, le Conseil général dans les Pyrénées-Atlantiques bascule à gauche.

Ces dernières années, l'alliance UMP-Forces 64 et les élus de gauche se trouvaient à égalité de sièges.

Cette fois-ci trois cantons détenus par le groupe centriste Forces 64 ont été remportés par un candidat socialiste. Il s'agit de ceux d'Aramits, de Bayonne Ouest et de Tardets.

L'UMP a par contre gagné un canton à la gauche, celui d'Anglet Nord.

 

Article   SUDOUEST.fr  

avec lien pour les résultats commune par commune

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