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la Cagouille Enchaînée
20 avril 2011

FEMMES ENCEINTES : ATTENTION AUX SODAS LIGHT !

Le Parlement européen veut inscrire un avertissement destiné aux femmes enceintes sur les produits contenant de l'aspartame. Plusieurs études s'alarment déjà des effets nocifs du soda light sur la santé des futures mamans.

Sale temps pour l'aspartame. Le Parlement européen veut apposer la mention « pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes » sur les aliments qui contiennent l'édulcorant le plus consommé au monde. « C'est la première fois que l'on tire les conséquences de l'incertitude scientifique quant à l'impact négatif de l'aspartame », s'est félicitée la députée Corinne Lepage, à l'origine de l'amendement. Les sodas sont en première ligne. Selon une récente étude danoise menée auprès de 60.000 femmes enceintes, abuser de sodas gazeux sucrés aux édulcorants de type coca-light augmente le risque de prématurité du bébé de 38%. Celles qui en boivent deux à trois fois par jour ont 35 % de risques supplémentaires d'accoucher prématurément. Et à en croire l'étude, les futures mamans qui consomment plus de quatre canettes chaque jour sont hautement menacées : le risque de prématurité du bébé s'envolerait alors de 78%. Il y a trois mois, une autre étude soutenait que la consommation régulière de sodas light augmenterait de 61% les risques d'accidents cardiovasculaires. 

Le silence de Coca-Cola 

Contacté à plusieurs reprises, Coca-Cola n'a pas répondu à nos sollicitations. Pour le Dr Marianne Buhler, gynécologue qui fait partie du Réseau Environnement Santé (RES), cela ne fait aucun doute : le principe de précaution doit s'appliquer dès maintenant. « Je ne vois pas pourquoi on consommerait un produit qui n'a pas d'utilité reconnue et qui peut poser des problèmes de santé, martèle cette spécialiste. On pourrait se poser la question s'il s'agissait d'un médicament qui comportait à la fois un bénéfice et un risque. Je déconseille donc dès maintenant à mes patientes de consommer de l'aspartame pendant leur grossesse. Pas question d'attendre qu'une étude me confirme que c'est mauvais ». Les opposants du faux sucre devront s'armer de patience : l'avertissement destiné aux femmes enceintes ne devrait pas apparaître sur les emballages avant trois ans.

Par Marie-Laure Hardy
   FRANCESOIR.fr  

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