Ne dites pas de lui qu'il est un opposant à François Hollande ou à Jean-Marc Ayrault, mais un "ayant-droit". Car Jean-Luc Mélenchon tient aux voix de son mouvement qui ont permis à la gauche de battre Nicolas Sarkozy en mai dernier. Ces voix, il en exige un retour sur investissement. Et vite.
Le leader du Front de gauche estime que le gouvernement ne peut patienter davantage pour se saisir des dossier brûlants. L'emploi est le premier d'entre eux. Il attend la tenue des promesses, il scrute les écarts, il note tel un inspecteur des travaux non encore achevés. Un contre-pouvoir au sein de la gauche ?