Banque de France : Non aux agios de l’austérité ! (PCF 93)

Sous prétexte d’une réorganisation de ses activités, la Banque de France a annoncé, fin septembre, la suppression en France de 1700 à 2 100 agents. En Seine-Saint-Denis, 70 emplois seraient supprimés, l’antenne de Pantin serait réduite à un simple guichet d’accueil, et le centre de Saint-Denis n’aurait désormais pour fonction que d’alimenter les banques en billets. Les salariés et les syndicats se sont mobilisés hier contre ce projet attentatoire aux missions de service public de la Banque de France. Didier Paillard, maire PCF de Saint-Denis, était à leur côte pour témoigner du soutien des communistes et de leurs élus.

Pourtant les agents de la Banque de France, font chaque jour la preuve de leur utilité dans le département, auprès des particuliers, comme des entreprises. Leur départ aurait des conséquences désastreuses, pour les 6 000 surendettés suivis dans le département et les centaines de PME fragilisées par la situation économique, ignorées des banques privées et n’ayant pas ou peu accès aux crédits, perdraient un interlocuteur attentif.

Alors que la crise exacerbe les problèmes, que le chômage explose et que 15 000 emplois sont menacés dans le département, la remise en cause des missions des agents de la Banque de France et la perte du lien de proximité seraient une aberration.

Les communistes affirment leur attachement au maintien des services et des agents de la Banque de France en Seine-Saint-Denis. Ils demandent au ministère des Finances, de ne pas sacrifier les missions fondamentales de la Banque de France sur l’autel des économies budgétaires. Les communistes ne veulent pas que la population ait à payer les agios d’une politique d’austérité !

Hervé Bramy, secrétaire départemental du PCF
- le 17 Octobre 2012

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