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la Cagouille Enchaînée
14 septembre 2010

LES ENTRÉES DE VILLE SOUS SURVEILLANCE

Le conseil général a installé des capteurs d'images et de vitesse sur le pont de la Touvre et à Girac. Objectif : mesurer en temps réel le trafic et les bouchons sur ces deux entrées.

Depuis que j'ai repris le travail, il me faut dix minutes de plus entre le rond-point des Montagnes et mon travail en centre-ville», indique cette habitante de Mansle. «J'ai l'impression que cela bouchonne un peu plus qu'au printemps.»  Cette fonctionnaire n'est pas la seule à dresser ce constat depuis la rentrée même s'il ne repose sur aucune statistique. Depuis l'ouverture de la dernière tranche de la D1000 fin juin, l'axe qui prolonge le pont de la Touvre jusqu'au rond-point des Montagnes (également D1000), est devenu l'entrée principale au nord de l'agglo.

Les services du conseil général surveillent cette route comme le lait sur le feu. Puisqu'au trafic urbain classique, s'ajoute désormais tout le trafic aspiré par la nouvelle rocade (lire encadré). Et cette entrée a toutes les chances de devenir un goulot d'étranglement aux heures d'embauche et de débauche. Au printemps, le trafic moyen, à cette hauteur, était estimé à 19.500 véhicules par jour.
Pour éviter le calcul au doigt mouillé, le département a installé un système de surveillance plus pointu, avec un «superviseur de réseau» installé près du pont de la Touvre à Brébonzac et un autre au rond-point de Girac (autre secteur sensible avec plus de 25.000 véhicules par jour).

Un outil d'aide à la décision

Il ne s'agit pas de «fliquer» les voitures mais de surveiller l'évolution du trafic quasiment en temps réel. Ces appareils sont équipés de trois capteurs d'images et de huit capteurs de son qui permettent de compter le nombre de véhicules, mais aussi leur vitesse.  (...)

«On dispose ainsi d'un outil fiable pour avoir une vision la plus précise possible du trafic», ajoute Abel Migné, le vice-président chargé des infrastructures routières.

Il avance trois arguments: la sécurité, les liaisons interquartiers et enfin l'économie. « Ce sera une aide à la décision pour les investissements futurs parce que compte tenu des coûts, on n'a pas le droit de se tromper » , ajoute-t-il.

Plus fluide à Soyaux

Il est encore trop tôt pour savoir si le pont de la Touvre est devenu un point délicat. «N'oublions pas que ça bouchonnait déjà avant l'ouverture de la rocade», tempère Bruno Rivière. On attend la fin de l'année pour tirer des conclusions plus précises. C'est aussi le temps nécessaire pour que les usagers se répartissent sur les différents itinéraires possibles.

Pour l'heure, aucun nouvel aménagement n'est envisagé, essentiellement pour des raisons budgétaires. Michel Boutant évoquait la possibilité de mettre une troisième voie ouverte par des feux comme sur le pont d'Aquitaine à Bordeaux. Mais cela semble techniquement impossible.

En revanche, il est prévu d'aménager un giratoire sur la route de Brie au débouché de la RN 141 où l'on a parfois constaté des blocages à certaines heures de la journée.

Enfin à l'autre bout de la seconde tranche de la rocade, à Soyaux, la circulation s'est fluidifiée depuis la mise en place d'un autre petit rond-point entre l'avenue du Général-de-Gaulle et la rue du bourg.

CHARENTELIBRE.com
   

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