SOYAUX MUSCLE SON PÔLE SANTÉ

Autour du Centre clinical de Soyaux, les projets immobiliers liés aux activités de santé se développent. Après une maison médicale en construction, un centre de radiologie est annoncé pour 2012.

Comme un aimant, le Centre clinical attire à Soyaux les projets immobiliers liés à la santé. Alors que la construction d'une maison médicale (lire encadré ci-dessous) est déjà en cours, une quinzaine de spécialistes dont deux des cabinets radiologiques les plus importants du centre-ville d'Angoulême ont choisi de s'installer en périphérie, pour rejoindre le secteur du Pétureau.

Les travaux devraient commencer au printemps prochain pour une livraison au printemps 2012. A cette date, il ne restera plus à Angoulême que le centre de radiologie de la clinique Saint-Joseph.

Du côté de la municipalité de Soyaux, on ne cache pas sa satisfaction devant ce qui devient le second levier de développement de la commune après la création ou l'extension des différentes zones commerciales. «L'intérêt est de concentrer les services liés à la santé pour dynamiser cette zone. Les salariés de ces centres vont trouver des services et surtout en appeler d'autres sur ce secteur qui, après Girac, est le deuxième pôle de santé de l'agglomération, se félicite Robert Jabouille, l'adjoint au maire chargé de ce dossier, alors que le permis de construire a été déposé en début de semaine. La seule difficulté était de bien anticiper les flux de circulation que vont drainer ces nouveaux services. C'est chose faite depuis le dernier conseil municipal.»

Le projet porté conjointement par les Dr Michel et Mudry, du cabinet de radiologie de la rue de Périgueux, et le Dr Basleston, de celui du boulevard Pasteur, sera un centre dédié plus particulièrement à la sénologie. L'IRM et le scanner étant déjà implantés dans le Centre clinical voisin, il s'agit de toutes les radios classiques que l'on peut faire autour du traitement du cancer du sein. L'objectif de ce transfert de sites pour les trois radiologues, qui vont investir plus d'1 million d'euros dans cette réalisation, est de gagner de la fonctionnalité dans le traitement des flux de clientèle.

12.000 à 13.000 mammographies par an

«Entre les coûts d'acquisition du matériel de plus en plus sophistiqué comme le mammotome (macrobiopsie du sein) et les charges de personnel, la mutualisation entre cabinets est obligatoire si l'on veut rester performant, explique le Dr Guy Michel, chargé de conduire ce projet.
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Reste à espérer, cette fois, que ce projet de ce centre de radiologie de dimension départementale ne finisse pas comme celui de L'Isle-d'Espagnac, encore neuf mais déjà transformé en friche difficilement réhabilitable. «Nous ne sommes pas du tout dans la même configuration, plaide Guy Michel. Cette fois, ce projet est complètement indépendant du Centre clinical, dont il ne dépendra ni en terme d'activité, ni en terme de foncier. Les médecins extérieurs à nos cabinets travaillant pour le Centre clinical, par exemple, seront les bienvenus. Mais nous garderons notre autonomie.»

Une maison médicale privée en sus

«Cette maison médicale privée qui devrait être livrée en septembre prochain est un succès», se félicite Philippe Decourcelle. Le promoteur de Baticoncept16 est en train de commercialiser les locaux qu'il construit dans un bâtiment de 800 m2 sur trois niveaux pour accueillir les bureaux des professionnels de la santé. «Comme celle de Lunesse, cette maison médicale va offrir huit à dix bureaux destinés à des médecins spécialisés et paramédicaux (kinésithérapeutes, orthodontistes, rhumatologues ou dermatologues), précise le promoteur, qui profite de l'emplacement de ces terrains pour réaliser une double opération.    (...)   

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