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la Cagouille Enchaînée
20 juillet 2011

LA ROCHELLE - LA CERISE SUR LE GUETTA

Le spectacle de David Guetta a clos samedi soir une édition record, qui a attiré 89 000 spectateurs 

Qu'on aime ou pas sa musique, le concert de David Guetta restera un grand moment des Francofolies 2011. 
photo xavier léoty

Ni les trombes d'eau ni les bourrasques de vent ne les ont découragés. Ils étaient plus de 13 000 samedi, venus pour voir le phénomène mondial de la musique électronique. Ils l'ont vu et n'ont pas été déçus. Lui non plus.

« C'était très important pour moi d'être ici. Les Francofolies sont une référence pour la chanson française. C'est un symbole », confia tout sourire David Guetta sitôt descendu de scène, devant sa loge, félicité par Philippe Katerine et Martin Solveig.

Le célèbre DJ a comblé non seulement la Grande Scène de Saint-Jean-d'Acre - la tribune du fond a été démontée pour faire entrer quelque 500 personnes de plus -, transformée en discothèque géante, mais aussi ses fans, dont plusieurs centaines ont rejoué le Grand Siège, au pied de la tour de la Chaîne, avant l'ouverture des portes, depuis 5 heures du matin pour les plus courageux !

Chauffé à blanc par le confrère du DJ français, Martin Solveig, refroidi pendant le spectacle de Katerine, noyé sous une mousson venue de l'océan, le public a retrouvé des couleurs avec Twin Twin et Stromae.

Le grand écart

Alors que Maxime Le Forestier quittait la scène de La Coursive sous de longues ovations, la vedette internationale de ce cinquième et dernier jour des Francofolies faisait chavirer « le grand bateau » de Saint-Jean-d'Acre.

Gérard Pont, lui, pavoisait, pas peu fier de la réussite d'un grand écart pareil. Le patron du festival pouvait remercier le jeune programmateur Kévin Douvillez, dont les choix audacieux ont parfois « bougé les codes », à l'image du spectacle de GiedRé, Didier Super et Stupeflip au grand théâtre de La Coursive.

Les chiffres lui donnent raison : la 27e édition a battu le record de fréquentation, avec 89 000 entrées payantes en cinq jours, « mieux encore qu'à l'époque où le festival durait six jours », selon Gérard Pont. Exceptée la soirée d'ouverture, la Grande Scène a affiché complet tous les soirs. Peu de fauteuils vides également dans les salles de La Coursive, y compris pour les Francos Juniors, les spectacles pour enfants.

Bilan positif, enfin, pour les concerts gratuits de la nouvelle scène de l'Horloge rouge et le Diane's, au casino, qui accueillait la scène Not Ze Francos, et toutes les animations proposées dans le cadre du festival, des folies littéraires à l'exposition Les voix de nos maîtres, en passant par les projections de films aux Francos Stories.

Jeunes talents

Si les esprits chagrins - pas les spectateurs qui étaient présents - ne manqueront pas d'ironiser sur la soirée de fête nationale en version anglaise, les amateurs de jeunes talents noteront les prestations remarquées, en français, des Brigitte, de L (prix Félix-Leclerc 2011), Lisa Portelli, Nevchehirlian et bien d'autres.

Signalons par ailleurs qu'une cinquantaine d'artistes ont participé à leurs premières Francofolies, représentant tous les styles de musique en vogue - ou pas - aujourd'hui.

« Nous avons eu raison de ne pas faire la course aux cachets astronomiques et de faire confiance aux jeunes talents », soulignait le directeur du festival, avouant toutefois qu'« il a manqué à cette édition une grande création. » Les Francos peuvent donc encore faire mieux. Vivement 2012.

Retrouvez la rencontre entre les lecteurs de « Sud Ouest » et Stromae, sur notre site Internet (sudouest.fr)

   SUDOUEST.fr  

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