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la Cagouille Enchaînée
30 octobre 2012

Nersac (16) : la CGT dénonce un total manque de dialogue dans l'entreprise Lecas

Le syndicat a organisé en fin de matinée un rassemblement devant l'entreprise pour dénoncer  des conditions de travail, selon lui, de plus en plus détérioriées

la CGT a dénoncé un manque de dialogue dans l'entreprise (Tadeusz Kluba)

Le rendez-vous organisé entre 12 h 30 et 13 h 30, par  la CGT devant le site de l'entreprise papetière Lecas (elle fabrique des agendas ), filiale du groupe Hamelin ( Oxford, Canson), située à Nersac, était double. D'une part fêter la décision du tribunal des prud'hommes d'Angoulême, en date du 26 octobre, qui a reconnu, que  l'une des salariées de la société avait été victime d'harcélement moral  de la part de la direction et que son licenciement prononcé le 3 avril 2008 était nul, en raison d'absence de cause réelle et sérieuse. Le tribunal condamnant, au passage, l'entreprise à lui verser 45 000 €. La fin d'un combat de cinq ans.

Un symbole que la CGT a  voulu exploiter pour dénoncer les méthodes de management de la direction de Lecas. " Il n'y a au cinq dialogue possible, indique  Aldo Pometti, délégué du personnel, lui même mis au placard par la direction depuis 10 mois, " on me donne une demi heure de travail par jour. Ils attendent que je craque, mais ça n'arrivera pas", dit-il. Pour lui, comme pour nomvbre d'employés, derrière  cette attaque personnelle, se dissimule  une attaque contre le principal syndicat de l'entreprise et au delà,  des  craintes se manifestent quant à la perennité du site de Nersac.

Enfin, lors de cette action, les syndicalistes ont, également, dénoncé la pénibilité du travail et la multiplication des cas de troubles musculo-squelettiques: " En France , le taux moyen de cette maladuie est de 2/ 1000, dans notre branche, elle est de 7/ 1000 et ii on atteint  les 32/ 1000",  indique Aldo Pometti;

Une pétitiion a été lancée pour dénoncer ces pratiques, elle devrait être jointe à une lettre ainsi qu'à une copie du jugement du tribunal des prud'hommes et  envoyée à Stéphande Hamelin, le PDG du groupe, dont le siège est à Caen.

Publié le 30/10/2012 à 13h44 | Mise à jour : 30/10/2012 à 15h05 - Par Didier Faucard

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