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la Cagouille Enchaînée
12 septembre 2010

LE CENTRE SOCIAL SE SENT LE MAL AIMÉ DE LA VILLE

A la veille de ses portes ouvertes, le centre social, installé dans des locaux provisoires, attend d'en savoir plus sur son avenir.

C'est la rentrée pour tout le monde, y compris pour le centre social de Soyaux.     (...)

« Pour nous, c'est une rentrée délicate », reconnaît Chérifa Aliani, la directrice. Parce qu'elle fait suite à une polémique entre le conseil d'administration du centre social et la mairie concernant son avenir. Initialement le centre social devait occuper une partie du futur pôle culturel, puis la mairie a préféré l'installer dans l'ancienne école Jean-Macé qui doit être réhabilitée, en ne laissant qu'une «vitrine» du centre social dans ce pôle culturel.

«Au lieu de 600m2, on ne se retrouve qu'avec 80m2. Dans la douleur et pour sortir d'une situation bloquée, on avait fini par accepter cette idée en travaillant sur l'occupation des futurs locaux notamment pour favoriser l'accueil des ados et jeunes adultes mais la mairie refuse que l'on installe notre siège administratif dans le futur pôle culturel et là je ne comprends pas», s'agace Christian Prouzat, président du centre social.

Une affaire mal digérée

Marie-Noëlle Debily, adjointe à la jeunesse et à la culture, reste ferme. «Ce n'est pas dans la philosophie du futur pôle culturel d'accueillir les sièges associatifs. Il nous semble plus cohérent que le siège du centre social soit au milieu de ses activités, pas en dehors», ajoute l'élue.

Le nouveau conseil d'administration ne s'est pas encore réuni mais il n'entend pas en rester là. «Pour le moment, tout cela me donne une grosse indigestion. Si rien n'est fait pour calmer cela, nous pourrions réagir vivement. Mais il faut faire attention, il y a des salariés, des usagers et une structure à maintenir», prévient Christian Prouzat, qui attend un geste du maire, le Dr Nebout.

La réhabilitation de l'immeuble devrait débuter en 2011. «Cela aurait même pu déjà commencer si nous nous étions mis d'accord avec le centre social», ajoute Marie Noëlle Debily. «Encore faut-il que nous soyons écoutés», rétorque Christian Prouzat.

 

CHARENTELIBRE.com
   

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