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la Cagouille Enchaînée
7 janvier 2011

« UNE CLINIQUE DOIT REGROUPER LE MAXIMUM DE COMPÉTENCES »

Nouvelle configuration depuis un an, nouveau directeur, le centre clinical trouve son régime de croisière. Philippe Choupin promet un retour à l'équilibre et imprime sa ligne. Interview.

Le centre clinical de Soyaux, 246 lits, 80 médecins et 320 salariés sur le même site, a, dans cette configuration, tout juste un an (1). Depuis dix mois, un nouveau directeur, Philippe Choupin, a pris la direction de l'établissement qui, après une mise en route difficile (nouvel actionnaire, fusion de plusieurs établissements) est en train de faire sa place comme deuxième pôle de soins après l'hôpital de Girac.

Le centre clinical, comment le résumeriez-vous auprès des patients ?

Philippe Choupin. Primo, je gommerais la vieille rivalité hôpital-clinique ou public-privé. La loi de 2005 nous soumet aux mêmes règles. D'ailleurs, si on me donne les mêmes obligations que l'hôpital avec les mêmes moyens, je prends.

Secundo, la clinique d'aujourd'hui ne doit plus être une clinique de niches, c'est au contraire un établissement qui doit regrouper le maximum de compétences médicales, mettre en oeuvre des synergies entre les spécialités pour assurer la meilleure offre au patient. C'est ce que nous faisons. Sachant néanmoins, par exemple, qu'il nous manque un cardiologue. Mon prochain objectif prioritaire est d'ajouter cette corde à notre arc.

Vous arrivez d'un établissement plus grand, qu'est-ce qui vous a accroché à Soyaux ?

C'est un bel établissement, bien organisé, bien équipé. Le mariage entre la Mutualité et le groupe privé Védici (2), quasiment unique, sinon unique en France, m'intéresse.

Vous pensez vraiment que cet attelage fonds privés et monde mutualiste est durable ?

Je ferai tout pour qu'il le soit. J'ai baigné dans le milieu associatif et humanitaire, j'y crois. Les groupes privés, et en particulier Védici - dont l'actionnaire 3i est un peu la caisse des dépôts anglais - ne sont pas des machines froides qui ne pensent qu'à gagner de l'argent. Figurez-vous qu'ils s'intéressent aussi à l'amélioration des conditions de santé. Ceci étant dit, je ne suis pas sûr que le mariage charentais soit multipliable.

Le maire d'Angoulême impute pourtant une partie du déficit public de l'hôpital à un accord avec le centre clinical qui, lui, en tirerait profit...

Il estime que le groupement de coopération de radiothérapie aurait causé un manque à gagner de deux millions d'euros à Girac.   (...)   

   CHARENTELIBRE.fr   
   

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