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la Cagouille Enchaînée
11 janvier 2011

DE FUTURES RETRAITÉES PEUVENT REMPILER À GIRAC

Une trentaine d'infirmières de Girac vont partir à la retraite. Pour faire face à la situation, l'hôpital angoumoisin va proposer à certaines d'entre elles un nouveau contrat à temps partiel.

La retraite au boulot. C'est ce qui a été proposé à plusieurs infirmières du centre hospitalier de Girac. Une trentaine de blouses blanches au seuil de la retraite, des mamans de trois enfants sur le départ, un recrutement compliqué. Il n'y a pas urgence à traiter, mais le patient inquiète. L'hôpital d'Angoulême fait face à une saignée du personnel infirmier «plus importante que d'habitude», souligne sa directrice des ressources humaines, Fadat Arsouze. Contrainte, pour stopper le début d'hémorragie, de proposer à certaines futures retraitées de rempiler.

«Juridiquement, on peut le faire.» Un nouveau contrat de travail, à temps partiel. «La quotité de temps dépend de ce que le salarié a travaillé. Le cumul salaires retraites ne doit pas dépasser un seuil.» L'établissement a d'ailleurs déjà eu recours à ce dispositif «pour deux ou trois infirmières et un manip' radio qui vient de temps en temps».

Cette fois, la proposition pourrait séduire les mamans de trois enfants et plus qui peuvent partir après quinze ans de service. Obligées de faire valoir leurs droits à la retraite au 30 juin pour ne pas basculer dans le nouveau régime moins favorable voté à l'automne dernier, ces infirmières, qui ont dû annoncer leur départ six mois avant, pourraient venir piger quelques heures par mois. «Ça peut intéresser des salariés jeunes qui recherchent des emplois complémentaires.» D'autres salariés plus âgés ont reçu la même proposition.        (...)   

«La question, c'est: pourquoi les gens partent?»

En Charente, Girac n'est pas l'unique établissement de santé à la peine pour séduire. «Cela existe partout», observe Philippe Choupin, directeur du centre clinical de Soyaux, qui emploie de 160 à 180 infirmières. «Malgré les augmentations de quota, on n'a pas réussi à éponger le choc des 35 heures. Et puis c'est un métier où la durée de vie professionnelle est plus courte.» «On a aussi des problèmes de recrutement à Saint-Joseph. Mais on arrive à trouver du monde, glisse Didier Delavaud, le directeur, qui préfère renverser la problématique. La question, c'est le flux inverse: pourquoi les gens partent? On essaye de les fidéliser en se concentrant sur l'organisation du travail, la rémunération, les congés.»   (...)   

Des libérales qui s'assument

Leur cabinet est installé avenue Jules-Ferry à Angoulême. Infirmières libérales, Sarah Ducasse et Mathilde Kalimba font équipe depuis deux ans. Elles travaillent ensemble, mais séparément: une semaine sur deux. Quand l'une court du petit matin jusque tard le soir, sept jours sur sept, faisant sa soixantaine d'actes, l'autre se repose. Et ainsi de suite.   (...)   

   CHARENTELIBRE.fr   

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