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la Cagouille Enchaînée
8 février 2011

EGYPTE: LES MANIFESTANTS NE LÂCHENT PAS LA PLACE TAHRIR

Ce lundi, des manifestants occupent toujours la place Tahrir au Caire. Mais la vie reprend doucement son cours dans la capitale, sur fond de tractations entre l'opposition et le gouvernement.    

Des manifestants ont bloqué ce lundi l'accès des fonctionnaires à un édifice gouvernemental, le "Mugama", situé sur la place Tahrir au Caire, devenue un symbole de la contestation en près de deux semaines de révolte pour exiger le départ du président Hosni Moubarak. 

Des protestataires ont affirmé avoir arrêté un homme voulant mettre le feu à ce symbole de l'Etat, pour ensuite imputer l'acte aux manifestants et discréditer le soulèvement populaire. L'homme a été remis à l'armée. 

Dans la mégalopole de 20 millions d'habitants, la vie reprend néanmoins doucement son cours. De nombreux commerces et banques ont ouvert à nouveau leurs portes, et la circulation sur les routes et ponts est rétablie.

La contestation s'amenuise mais résiste
Pourtant, les groupes de jeunes, et notamment le Mouvement du 6 avril, à l'origine de la contestation, ont annoncé ce dimanche, la formation d'une coalition et assuré qu'ils ne quitteraient pas la place Tahrir tant que le président n'aurait pas démissionné
Certains des manifestants ont également passé une nouvelle nuit sous des bâches autour de chars de l'armée qui bloquent des accès de la place Tahrir, de crainte de voir les militaires manoeuvrer et laisser l'accès aux partisans du président Moubarak ou faire partir les manifestants.     (...)

Un dialogue national qui ne convainc pas

Les Frères musulmans, première force d'opposition mais bête noire du régime, se sont joints dimanche à un dialogue politique national, avec d'autres groupes d'opposition, pour chercher une issue à la crise provoquée par les manifestations incessantes depuis le 25 janvier. C'était la première fois en un demi-siècle que le pouvoir et les Frères musulmans discutaient publiquement. 

Les participants à ce "dialogue national" se sont mis d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution", a annoncé le porte-parole du gouvernement, Magdi Radi.    (...)

   LEXPRESS.fr 

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